Comment prévenir la chute de cheveux en été ? Bilan capillaire, soins ciblés et solutions médicales pour renforcer et densifier la chevelure.

Pourquoi les cheveux tombent davantage en été ?

La chute de cheveux estivale est un phénomène fréquemment observé, mais encore peu compris dans ses mécanismes physiopathologiques. En réalité, cette période de l’année exerce plusieurs contraintes biologiques spécifiques sur le cuir chevelu : augmentation de la température, photopériode allongée, stress oxydatif et altération du film hydrolipidique. Ces facteurs perturbent le cycle pilaire, accélèrent la phase télogène, et fragilisent l’activité bulbaire.
Pour mieux comprendre ce processus, le Dr Denis Gomez, médecin esthétique à Nice, nous éclaire sur les causes de la chute capillaire estivale, ses impacts structurels, et l’intérêt d’un accompagnement précoce et ciblé.

« Le cuir chevelu, comme la peau, réagit à l’environnement saisonnier. En été, le photopériodisme stimule un renouvellement plus rapide, parfois désorganisé. Cela peut déséquilibrer le cycle pilaire et majorer la phase de chute. »
Dr Denis Gomez -Médecin Esthétique

Photopériode, stress oxydatif et saisonnalité du cycle pilaire

Le cycle de vie d’un cheveu comporte trois phases : anagène (croissance), catagène (transition) et télogène (chute). En été, l’augmentation de la lumière naturelle agit sur l’horloge biologique des follicules via la glande pinéale, accélérant la bascule en phase télogène. Ce phénomène est particulièrement visible chez les femmes, dont les cycles pileux sont plus sensibles aux variations hormonales et environnementales.
De plus, l’exposition solaire prolongée induit une surproduction de radicaux libres dans le cuir chevelu, perturbant l’équilibre oxydatif local. Ce stress oxydatif fragilise la matrice pilaire et peut induire une chute prématurée des cheveux en phase de renouvellement.

Rayonnement UV, chaleur et micro-inflammations du cuir chevelu

Le cuir chevelu n’est pas protégé de façon systématique contre les UV. Lorsqu’il est exposé, il subit des agressions comparables à celles de la peau : inflammation
sous-cutanée, altération de la microcirculation, et désorganisation des cellules kératinocytaires. Ces effets augmentent la fragilité de l’unité folliculaire, en particulier dans les zones clairsemées ou dégarnies.
La chaleur amplifie également la sudation, ce qui modifie le pH local et favorise l’inflammation bas-niveau. Cette dernière est rarement visible, mais elle ralentit la vascularisation péri-bulbaire et fragilise l’ancrage du cheveu.

« On parle de micro-inflammation stérile du cuir chevelu. Elle n’est ni infectieuse ni douloureuse, mais elle est délétère sur le long terme pour la stabilité du bulbe. » Dr Denis Gomez

Déshydratation, transpiration et déséquilibres sébo-kératiniques

La déshydratation estivale ne concerne pas uniquement la peau du visage. Le cuir chevelu, exposé à la transpiration et au soleil, voit sa barrière lipidique s’appauvrir. Cela perturbe le microbiome local, altère la production de sébum, et peut conduire à une kératinisation excessive. Or, un excès de kératine à l’orifice du follicule crée un environnement occlusif, qui freine l’émergence du cheveu en croissance.
En parallèle, la transpiration chronique entraîne une accumulation de sels minéraux, responsables d’une irritation chimique à la surface du cuir chevelu. Ce phénomène est souvent sous-diagnostiqué, mais peut accentuer la chute diffuse chez les patients à terrain sensible.

Quels bénéfices à traiter la chute capillaire en amont de l’été ?

Anticiper la chute de cheveux en été ne relève pas uniquement d’un geste préventif : c’est une approche stratégique fondée sur la physiologie du cuir chevelu. Intervenir avant l’intensification du stress saisonnier permet d’agir sur les facteurs déclencheurs — inflammation, fatigue bulbaire, déséquilibres séborrhéiques — tout en optimisant le terrain biologique pour favoriser la repousse.

Limiter l’intensité de la chute saisonnière

En période estivale, le passage accéléré en phase télogène provoque une chute plus abondante, souvent vécue comme brutale. En renforçant la stabilité du bulbe avant l’entrée dans ce cycle, on peut réduire le nombre de follicules concernés et
atténuer visiblement la perte. L’objectif est de conserver une densité stable, sans effluvium massif.

« Stabiliser le cycle pilaire en amont, c’est éviter le pic de chute. On ne bloque pas le processus physiologique, mais on évite qu’il ne devienne pathologique. » Dr Denis Gomez

Favoriser un cycle pilaire plus stable et résilient

Un cheveu bien vascularisé, implanté dans un environnement tissulaire sain, présente une meilleure résistance mécanique et une croissance plus régulière. Les traitements initiés avant l’été favorisent une transition progressive entre les phases du cycle pilaire, limitant les désynchronisations qui mènent à une perte diffuse.
Cela concerne notamment les patient·es ayant un terrain androgénétique, où la saisonnalité peut accentuer un processus déjà enclenché.

Améliorer la vascularisation et l’oxygénation du cuir chevelu

La stimulation microvasculaire est un levier majeur dans la lutte contre la chute. En améliorant le débit sanguin péri-bulbaire, on augmente l’apport en nutriments, en oxygène et en facteurs de croissance naturels. Cette perfusion active crée un environnement favorable à la prolongation de la phase anagène (croissance).
Certains traitements, comme la photobiomodulation LED ou le laser fractionné, permettent d’induire cette vasodilatation sans agressivité, avec des résultats visibles après quelques séances.

Optimiser la repousse en stimulant les bulbes dormants

La majorité des follicules pileux humains sont en dormance partielle ou intermittente. La chute estivale peut accentuer cette mise au repos, en freinant leur réactivation naturelle. Des soins bien ciblés (laser + peptides, LED polychromatique) peuvent stimuler la reprise d’activité des bulbes inactifs, raccourcissant le délai entre deux cycles de pousse.

« La repousse ne dépend pas uniquement de l’arrêt de la chute. Elle nécessite une activation métabolique du bulbe, souvent ralentie par
l’environnement estival. » Dr Denis Gomez

Un diagnostic capillaire de haute précision avec HAIRMETRIX

Traiter efficacement une chute de cheveux en été impose un diagnostic individualisé, capable de faire la distinction entre une chute physiologique, une effluvium télogène saisonnière, et une pathologie plus complexe (androgénétique, carentielle, inflammatoire). À ce titre, l’outil HairMetrix constitue un bilan capillaire non invasif de haute résolution, intégrant imagerie et analyse algorithmique sans extraction ni rasage.

Pourquoi le bilan capillaire est indispensable avant tout traitement

La perte de cheveux est souvent abordée comme un symptôme visible, alors qu’elle est le résultat de multiples déséquilibres profonds : vascularisation déficiente, inflammation folliculaire, ralentissement de la phase anagène ou kératinisation obstructive.
Un bilan capillaire permet de cartographier précisément l’état du cuir chevelu et la densité pilaire, en objectivant des données qui échappent à l’examen clinique seul. Cela permet de définir une stratégie thérapeutique ciblée, en évitant les traitements inadaptés ou non prioritaires.

« Le visuel ne suffit pas. Certaines chutes diffuses masquent des déséquilibres localisés. Le bilan capillaire HairMetrix permet de révéler des anomalies de densité, d’épaisseur ou de rythme de repousse invisibles à l’œil nu. » Dr Denis Gomez

HAIRMETRIX : cartographie du cuir chevelu sans rasage ni extraction

HairMetrix repose sur une technologie d’analyse capillaire fondée sur l’imagerie haute définition et l’intelligence artificielle. Contrairement aux trichogrammes classiques, il ne nécessite ni prélèvement, ni rasage, ni inconfort. Une sonde glisse
sur différentes zones du cuir chevelu et génère des images en temps réel, analysées par un algorithme dédié.
Ce protocole permet d’examiner une zone large du cuir chevelu en quelques minutes, en distinguant :

  • la densité globale (nombre de cheveux/cm2)
  • le pourcentage de cheveux en phase anagène vs télogène
  • le diamètre moyen des fibres
  • les anomalies structurelles du cheveu (affinement, miniaturisation)

Que permet d’analyser un profil capillaire HairMetrix ?

HairMetrix fournit un profil biologique capillaire individualisé, indispensable pour orienter les soins médicaux. Par exemple :

  • Un diamètre stable mais une densité faible évoque une chute active sans miniaturisation.
  • Une densité normale mais des cheveux fins en grand nombre suggèrent une alopécie androgénétique débutante.
  • Une densité altérée avec dominance de la phase télogène oriente vers un effluvium saisonnier réversible.

Ces données permettent de définir un protocole ciblé : stimulation, régénération, anti-inflammatoire ou entretien. Le suivi post-traitement permet aussi d’objectiver les évolutions au fil des semaines.

« Le cuir chevelu a ses propres indicateurs biologiques. Les comprendre, c’est adapter le traitement à la réalité du terrain, pas à l’apparence du moment. »
— Dr Denis Gomez

Protocole LASER MD KERALASE traitement alopécie androgenogenetique

Stimuler la repousse contre la chute de cheveux en été avec le protocole LASEMD Ultra + KERALASE

Lorsque la chute de cheveux en été s’intensifie ou s’installe dans la durée, il devient nécessaire d’intervenir sur le follicule pileux lui-même, pour stimuler sa réactivation et renforcer la qualité des fibres capillaires en repousse. Le protocole LaseMD Ultra + KeraLase associe une technologie laser fractionné non ablatif à un complexe de peptides bioactifs, dans le but de créer un environnement tissulaire favorable à la croissance.
Ce protocole est particulièrement indiqué dans les chutes saisonnières récidivantes, les phases de redensification après effluvium, ou comme soutien dans le cadre d’alopécies débutantes.

Comment agit la technologie LaseMD Ultra sur le cuir chevelu ?

LaseMD Ultra est un laser thulium fractionné, conçu pour délivrer une énergie contrôlée dans les couches superficielles du cuir chevelu. L’objectif n’est pas de chauffer en profondeur, mais de créer des microcanaux transépidermiques (canaux d’absorption) sans éviction sociale ni inflammation visible.
Ces micro-canaux permettent deux effets majeurs :

  1. Favoriser la pénétration transcutanée de principes actifs appliqués immédiatement après la séance.
  2. Stimuler mécaniquement le derme superficiel, en activant localement les fibroblastes et la microvascularisation péri-folliculaire.

«LaseMD ne traite pas le cheveu directement. Il modifie son environnement biologique pour qu’il retrouve un fonctionnement optimal. C’est une stimulation indirecte, mais puissante. »— Dr Denis Gomez

KeraLase : peptides et facteurs de croissance pour nourrir le bulbe

Le sérum KeraLase est une solution topique formulée à base de peptides biomimétiques, de facteurs de croissance capillaires et d’acides aminés essentiels à la synthèse kératinique. Une fois appliqué sur le cuir chevelu juste après le passage du laser, il diffuse au niveau des bulbes activés, sans injection ni pénétration invasive.
Le complexe agit sur :

  • la stimulation des kératinocytes du follicule
  • la densification de la matrice pilaire
  • la prolongation de la phase anagène
  • La régulation de l’inflammation locale

Le protocole ne remplace pas un traitement étiologique, mais il offre un soutien biologique efficace à la phase de repousse, notamment en contexte saisonnier.

Synergie laser + principes actifs :
quels effets attendus sur les cheveux ?

L’intérêt du couple LaseMD + KeraLase repose sur la séquence d’action : ouverture contrôlée du cuir chevelu, puis diffusion ciblée de nutriments. Cette synergie optimise :

  • l’activation des bulbes en phase de dormance
  • l’épaississement progressif des fibres fines
  • la réduction des zones de miniaturisation diffuse

Les résultats sont progressifs, généralement visibles entre la 3e et la 8e semaine, avec une amélioration de la densité perçue et de la résistance au coiffage.

Pourquoi ce protocole est adapté à la chute estivale ?

En été, le cuir chevelu est fragilisé par la chaleur, les UV et la transpiration. Le protocole LaseMD + KeraLase a l’avantage d’être non inflammatoire, sans irritation ni occlusion, et parfaitement compatible avec les exigences saisonnières (pas d’éviction solaire prolongée, pas de pelage ni d’effraction cutanée visible).

« Ce traitement s’inscrit dans une logique de soutien biologique. Il n’agit pas en contrainte, mais en stimulation douce et ciblée, parfaitement adaptée aux tissus exposés au stress estival. »
— Dr Denis Gomez

Renforcer les résultats avec la photobiomodulation LED MILTAHEAD

En complément des soins laser ou topiques, la photobiomodulation LED constitue une méthode non invasive visant à améliorer la microcirculation du cuir chevelu et à réactiver les fonctions cellulaires des follicules pileux. Le dispositif MILTAHEAD s’inscrit dans cette logique, avec une approche pluridimensionnelle combinant lumière visible, infrarouge proche et champ magnétique pulsé.
Utilisé en préventif ou en consolidation post-traitement, ce protocole est parfaitement indiqué pour soutenir la chevelure pendant les mois d’été, où le cuir chevelu est physiologiquement fragilisé.

La LED capillaire : mécanismes d’action sur la repousse

La photobiomodulation repose sur un principe simple : certaines longueurs d’ondes lumineuses, en particulier dans le rouge et l’infrarouge, sont capables de pénétrer l’épiderme et d’interagir avec les mitochondries des cellules ciblées. Cette interaction améliore la production d’ATP, réduit les radicaux libres et favorise l’activité métabolique locale.
Dans le contexte du cheveu, ces effets se traduisent par :

  • une stimulation des cellules de la gaine folliculaire
  • une augmentation du temps passé en phase anagène
  • une amélioration de la densité et de la qualité des fibres en repousse

MILTAHEAD : lumière polychromatique et transfert mitochondrial

Le système MILTAHEAD se distingue des LED classiques par l’association de trois technologies simultanées :

  1. Lumière polychromatique (rouge + infrarouge) à haute densité énergétique
  2. Champ magnétique pulsé basse fréquence, qui améliore la pénétration tissulaire
  3. Signal cohérent modulé, qui régule la profondeur d’action selon le tissu ciblé

Cette triple stimulation permet un transfert énergétique direct vers les follicules, avec des effets visibles dès les premières semaines en termes de souplesse capillaire, densité perçue et ralentissement de la chute.

« L’intérêt de MILTAHEAD réside dans sa capacité à restaurer un métabolisme folliculaire ralenti. On agit sur le fond, sans créer d’agression. C’est une relance biologique douce, mais efficace. »
Dr Denis Gomez

Apports en prévention, entretien et récupération post-traitement

En période estivale, le protocole LED capillaire s’utilise :

  • en prévention, pour limiter l’impact des UV et de la chaleur sur la vascularisation du cuir chevelu
  • en renforcement, après des soins laser ou peptide, pour prolonger la stimulation folliculaire
  • en récupération, pour apaiser un cuir chevelu sensibilisé ou relancer une repousse freinée
    Son caractère indolore, sans éviction ni interaction médicamenteuse, le rend particulièrement adapté aux patient·es souhaitant une prise en charge légère, progressive et compatible avec la vie quotidienne, même en été.

Chute de cheveux en été :
les bons réflexes à adopter

La prise en charge de la chute de cheveux en été ne se limite pas aux traitements techniques. L’environnement cutané, l’hygiène du cuir chevelu et certains gestes quotidiens jouent un rôle déterminant dans la préservation de la densité capillaire. Une routine mal adaptée ou trop agressive peut fragiliser encore davantage un cuir chevelu déjà sous contrainte saisonnière.

Soins cosmétiques : ce qu’il faut éviter en période chaude

L’usage de produits cosmétiques inadaptés — trop occlusifs, trop parfumés, ou à pH déséquilibré — perturbe la flore microbienne du cuir chevelu et aggrave les états kératosiques. En été, il est conseillé d’éviter :

  • les huiles végétales riches et non rincées
  • les shampooings “2 en 1” trop décapants
  • les produits coiffants siliconés à effet filmogène

Une formule légère, non comédogène, au pH physiologique (environ 5,5) aide à maintenir un bon équilibre sans compromettre la fonction barrière du cuir chevelu.

Compléments alimentaires : quand sont-ils utiles ?

L’été peut aggraver certaines carences latentes : fer, zinc, vitamine D, acides aminés soufrés. Un complément alimentaire ciblé peut renforcer le terrain, à condition qu’il soit prescrit à bon escient, après bilan si besoin.
Les formules les plus utiles associent :

  • L-cystine, L-méthionine : substrats kératiniques
  • Vitamines du groupe B : métabolisme cellulaire
  • Zinc : cofacteur enzymatique impliqué dans la synthèse capillaire
  • Fer (si carence prouvée)

« La supplémentation ne compense pas une pathologie non identifiée. Elle soutient, mais ne corrige pas. Elle doit toujours s’inscrire dans une démarche diagnostique. » Dr Denis Gomez

Gestion du cuir chevelu : hydratation, nettoyage, protection UV

Le cuir chevelu est souvent négligé dans les routines estivales. Pourtant, il subit les mêmes agressions que la peau du visage :

  • L’exposition solaire directe, sans protection, altère les cellules souches de la zone bulbaire.
  • Une sudation excessive sans nettoyage doux favorise les déséquilibres microbiens.
  • La déshydratation tissulaire ralentit la microcirculation et fragilise les gaines folliculaires.
    En été, une routine idéale associe :
  • nettoyage doux post-exposition (sans tensioactifs agressifs)
  • brumisation légère du cuir chevelu (eau thermale + agents apaisants)
  • port d’un chapeau ou application de spray capillaire protecteur UV

Erreurs fréquentes : massages agressifs, huiles occlusives, lavages inadaptés

Certains gestes présentés comme bénéfiques peuvent, en réalité, perturber la santé du cuir chevelu s’ils sont mal appliqués :

  • Massages trop appuyés : favorisent les micro-inflammations si réalisés sur un cuir chevelu sensibilisé.
  • Huiles “miracles” appliquées sans rinçage : créent un film occlusif, étouffant les follicules.
  • Lavages trop espacés en période de chaleur : laissent s’accumuler sueur, poussières et radicaux libres, source d’irritation.

« Le cuir chevelu est un tissu actif, soumis à des équilibres fins. L’intention n’est pas toujours le problème, mais l’intensité ou la répétition du geste. » Dr Denis Gomez

C’est un phénomène de photopériode : l’allongement de la durée du jour stimule la production de mélatonine et modifie le cycle pilaire. Résultat : davantage de follicules entrent simultanément en phase télogène (chute). Ce mécanisme est physiologique mais peut être amplifié par la chaleur, les UV et les micro-inflammations du cuir chevelu.

On ne peut pas supprimer totalement la chute physiologique, mais on peut en réduire l’intensité, protéger les follicules et accélérer la phase de repousse. C’est l’objectif des protocoles préventifs (LED, laser, peptides) qui visent à stabiliser le cycle pilaire avant l’entrée en phase critique.

Une perte de 50 à 100 cheveux/jour est considérée comme normale. En été, une perte temporairement plus élevée (jusqu’à 150/jour) peut rester physiologique. Ce qui doit alerter : une durée prolongée (plus de 8 semaines), une raréfaction visible ou un changement de texture (cheveux plus fins, mous, fragiles).

Une perte de 50 à 100 cheveux/jour est considérée comme normale. En été, une perte temporairement plus élevée (jusqu’à 150/jour) peut rester physiologique. Ce qui doit alerter : une durée prolongée (plus de 8 semaines), une raréfaction visible ou un changement de texture (cheveux plus fins, mous, fragiles).

Oui. Ces technologies sont non invasives et n’impliquent ni effraction cutanée ni agents chimiques. Elles conviennent aux cuirs chevelus fragiles, à condition d’adapter les paramètres d’intensité, la fréquence des séances, et d’écarter toute pathologie inflammatoire active (dermite, psoriasis…).

La chute saisonnière est généralement diffuse, non localisée et transitoire (4 à 8 semaines). L’alopécie androgénétique, en revanche, se manifeste par un affinement progressif des cheveux (miniaturisation) sur des zones précises (tonsure, front, raie). Un bilan capillaire HairMetrix permet de poser la distinction grâce à l’analyse de densité et de diamètre.

Oui, indirectement. Une sudation chronique modifie le pH local, favorise la prolifération de certaines bactéries et altère la barrière hydrolipidique du cuir chevelu. Ces modifications créent un terrain inflammatoire silencieux, défavorable à l’ancrage du cheveu.

Oui, sous encadrement médical. La combinaison Laser LaseMD + KeraLase + LED MILTAHEAD, par exemple, permet une action en surface (absorption), en profondeur (stimulation folliculaire) et en soutien métabolique (activation mitochondriale). La synergie est souvent plus efficace qu’un soin isolé, à condition de respecter les indications.

En règle générale, oui — à condition que le bulbe ne soit pas atrophié. Une chute saisonnière bien gérée (bonne vascularisation, stimulation douce, absence d’irritation) permet une repousse complète. Dans certains cas, un stress chronique ou une carence prolongée peuvent freiner ou bloquer cette repousse.

Dès que la chute dépasse 3 semaines, qu’elle s’intensifie sans cause évidente, ou qu’elle s’accompagne de symptômes du cuir chevelu (tiraillements, inconfort, squames). Plus l’évaluation est précoce (avec un bilan HairMetrix), plus le protocole peut être ajusté, et les pertes stabilisées.

Stabiliser la chute, stimuler la densité :
une approche scientifique et sur mesure

La chute de cheveux en été est un phénomène complexe, souvent multifactoriel. S’il est en grande partie physiologique, il peut devenir préoccupant lorsqu’il s’intensifie, se prolonge ou s’associe à une densité en baisse. Dans ce contexte, l’observation clinique, l’analyse capillaire objective et la sélection rigoureuse des soins permettent d’agir sans agresser, en soutenant durablement la structure pilaire.

L’approche médicale repose sur trois piliers :

  • un diagnostic précis, grâce à des outils comme HairMetrix

  • des protocoles ciblés et non invasifs, adaptés à la phase du cycle pilaire

  • une stimulation tissulaire douce, respectueuse de la biologie du cuir

    chevelu

    « Traiter la chute capillaire estivale, ce n’est pas répondre à un symptôme passager. C’est corriger un déséquilibre temporaire sans dérégler le cycle biologique du follicule. L’objectif est toujours conservatoire, pas interventionniste. »Dr Denis Gomez, médecin esthétique

Dr Denis Gomez – Médecine Esthétique Renaissance Clinic

📍 4 Boulevard Dubouchage, 06000 Nice
📞 06 24 43 43 09

Docteur DENIS GOMEZ

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Médecin Esthétique - Renaissance Clinic